Ce billet m’a été inspiré suite à une conversation entre quadras. Si on savait déjà que chaque grossesse est différente, elles le sont aussi par notre âge.
J’ai la chance (ou pas) d’avoir eu au moins une grossesse par décennie à partir de mes 20 ans. Je peux te dire que l’âge joue sur nos facultés, enfin pour moi et quelques-unes de mes connaissances, et que cela se vérifiait surtout pour la quarantaine.
Viens, je t’embarque dans 3 de mes grossesses ;)
20 ans :
Ma première grossesse, j’avais 21 ans ! Tombée enceinte 1 mois après l’arrêt de la pilule, grossesse découverte aux urgences après un kyste ovarien qui a cédé sinon rien !
9 mois sans aucun symptôme, aucune fatigue !!! Je faisais des kilomètres à pied avec chéri (genre 3 km pour aller au lac) . J’avais des envies de glace à l’Italienne et rien d’autres ! Une grossesse de rêve, avec juste un coup de stress lorsque j’ai perdue le bouchon muqueux. Une grossesse sans soucis, avec juste une allégresse quotidienne et une impatience qui grandissait de jour en jour en attendant la rencontre.
30 ans :
Ilyan s’est installé pour mes 30 ans. Une grossesse programmée, qui fait que j’ai su de suite que j’étais enceinte, mais qui n’a pas empêché certains désagréments de pointer le bout de leur nez ! Les nausées, mais surtout les crampes ! Une fatigue très modérée, qui n’a rien empêché et surtout pas de déménager et de vider les cartons 20 jours avant l’accouchement ;) .
À 30 an, si on a déjà vécu une grossesse auparavant, on sait à quoi s’attendre, on est plus sereine et tout est beaucoup plus simple. On connait les examens, on sait remédier aux crampes, mais la fatigue commence tout de même à avoir une emprise.
40 ans :
On aborde la partie la plus longue. Certes, il y a eu Milan qui a jouer sur cette grossesse, mais le corps est quand même bien plus fatigué.
Après avoir eu envie de mon bébé arc-en-ciel, j’ai posé une limite d’âge très claire ! Si à 40 an révolus je n’était pas enceinte, j’arrêtai les essais . Rainbow baby est arrivé un mois après le retrait du stérilet. Les symptômes ont tout de suite été présents !!! Nausées, seins douloureux, mais surtout une immense fatigue dès le début.
Moi qui avais déménagé, bougé et monté des meubles pour chacune de mes grossesses, je me suis retrouvée à faire des siestes dès les premiers mois …
Alors oui, j’étais stressée (normale, je pense) mais, les examens médicaux sont plus nombreux avec l’âge : dépistage de trisomie (amio si résultat suspicieux), diabète gestationnel, tension artérielle, développement de bébé, etc.
Tout est passé à la loupe (pas seulement parce que j’ai perdu un bébé) pour les futures mamans quadras ! Il faut savoir que le risque de fausse-couche, de trisomie, ou d’anomalie augmente avec l’âge de la maman. Donc oui, avoir un bébé a 40 ans c’est fatiguant mais pas que !
À 40 ans, je savais comment je voulais accueillir mon petit dernier. L’expérience acquise avec les premiers offre une sérénité dans les préparatifs qui nous manque plus jeunes. On est plus posés, plus sûrs de ce que l’on veut pour bébé.
Donc oui avoir un bébé à 40 ans est plus compliqué durant 9 mois, mais ensuite, c’est tellement plus facile !!!
Bisous et courage les 40 mums ;)
j’aime me promener sur votre blog. un bel univers. Très intéressant et bien construit. Vous pouvez visiter mon blog naissant ( lien sur pseudo) à bientôt.
merci ❤ avec plaisir