Message perso sans destinataires particuliers .

Voilà, nous sommes à la quatrième semaine du défi d’Agoaye, dernière de janvier et non des moindres ! Cette semaine, les défis sont les suivants : 

Pour ma part, je ne pourrais pas remplir tous les cœurs, pas que je n’en ai pas envie, mais plutôt que je pense avoir pardonné à tous ceux que je pouvais en fait. La seule et unique personne qui n’obtiendra rien de ma part est une personne à qui j’ai trop longtemps accordé le bénéfice du doute, espérant toujours trouver une once de bonté et de bienveillance en elle malgré les dires et les avertissements de proches et de supermec  mais voilà, j’ai tenté et excusé pendant 13 ans tous les mots blessants, les comportements infectes et il est temps pour moi de passer à autre chose de plus important.

 

Il y a beaucoup de citations de Gandhi qui me parlent et me touchent, mais voici mes préférées :

-« Vis comme si tu devais mourir demain. Apprend comme si tu devais vivre toujours ». Car j’ai appris que la vie passe vraiment très vite et surtout qu’elle est éphémère !

-« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

-« Le bonheur, c’est quand vos actes sont en accord avec vos paroles ».

 

 

Je prends donc l’écrit cette semaine, mais avec la particularité de m’exposer à vous comme si je devais vous expliquer ma façon de voir le pardon. En fait, je vous demande pardon d’être comme je suis, en espérant tout de même que vous me mettrez ce que vous en pensez réellement afin de me faire grandir aussi !

 

Ceci est un message personnel : à votre intention, à ceux et celles qui me connaissent, ceux qui me découvrent, ceux qui m’aiment et ceux qui me détestent. 

Je n’aime pas trop parler de mes regrets, non plutôt de mes remords. Car j’estime n’avoir aucun regret, juste des choses que j’aurai peut-être dû faire autrement, ou dire avec plus de recul. Le pardon est quelque chose de facile chez moi, trop peut-être. Je suis cependant pour la première fois en accord avec moi-même sur le fait que je ne peux pas pardonner à une personne qui m’a fait du mal trop longtemps, trop souvent. Donc j’ai passé le défi, car je ne veux en aucun cas avoir à faire une démarche dans laquelle rien de positif n’en ressortira autant pour l’autre, mais surtout pour moi. Je veux toujours croire qu’il y a une part de bon en chacun, je suis souvent la première, soit à faire le premier pas lors d’une dispute, soit à m’excuser sans que se soit pour autant moi qui ai blessé. Bref, lorsque j’aime une personne, je ne peux pas être rancunière au grand dam de Supermec qui parfois trouve que je suis trop « bonne », trop « naïve » voir « stupide  » de continuer à vouloir être bienveillante ou gentille avec les gens. 

J’ai par le passé eu des désaccords avec des membres de ma famille, ils en subsistent encore quelques-uns, mais avec le recul, je suis triste que nous ne, ne  soyons pas compris. Car au final, ces désaccords sont venus d’un vouloir bien faire. Je vais avouer un truc : même en froid avec eux, je prends de leurs nouvelles, discrètement, sans faire de bruit, car mine de et bien, je les aime (message perso à A .) . J’aimerais qu’ils soient heureux, que leur vie soit belle et douce, bref que tout aille pour le mieux. Je suis une vraie gentille, fausse méchante. J’essaie parfois de me montrer dur (ok même mes gosses ont compris que la feinte était mauvaise) pour me protéger, mais voilà, on ne se refait pas et mon côté, je veux être gentille (où peut être être aimée, à creuser) revient direct. Je ne mets pas longtemps à pardonner, je n’arrive pas être rancunière même quand je le souhaite en fait lol . Par contre, le jour où je suis incapable de surmonter la blessure infligée et bien s’est terminé, je ne me retourne plus. 

Je ne suis pas parfaite hein ! Non, je suis capable d’avoir un humour assez borderline parfois pour déstresser, désamorcer une situation blessante. Quand j’étais plus jeune, ado en fait, je crois me souvenir que je n’ai pas été garce avec les autres, en même temps, je crois à la magie, aux trucs chelous donc pourquoi ne pas croire que tout le monde est mon ami ?( phrase rabâchée par supermec depuis 23 ans ) ! Je crois que je ne pardonne plus la méchanceté gratuite, celle qui est faite pour blesser là où cela fait le plus mal, là où la personne sait que cela va t’atteindre en plein dans ton cœur et dans tes chairs ! 

 

Je ne sais pas trop comment me voient mes amies (zozo si tu peux m’aiguiller ;) ) mais j’essaie d’être toujours ou du moins, le plus possible présente quand on a besoin de moi. J’ai besoin d’offrir des attentions, peut être qu’au final, je cherche un besoin d’amour, je n’en sais rien, je ne suis pas psy. Mais je m’aime comme je suis, la tête dans les étoiles, le cœur ouvert, la main tendue pour ceux qui veulent la prendre kit à prendre un revers de fortune. J’ai besoin de faire du bien autour de moi, car plus j’en fait, mieux je me sens et mieux, je me sens, mieux ceux qui m’entourent comprennent l’importance de tenter au maximum de faire du bien. 

 

Je te rassure, j’ai aussi parfois un côté connasse qui aime putasser (Mais jamais avec un fond de méchanceté par contre ! ) et qui aime lire des prises de tête qui ne servent à rien si ce n’est à ne pas chercher à comprendre l’autre. 

En gros, je tente d’être au plus près de ma citation favorite de Gandhi, qui pour moi est une ligne de conduite : Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.

 

Allez bisous, je te rassure, j’ai beaucoup de défauts hein ! Je ne pratique pas l’éducation positive (Bouh !!! ), je ne suis pas une pro du ménage (sauf quand ça me prend ! ), et je déteste les carottes cuites et les petits-pois ;) .