Aujourd’hui il pleut, mais depuis hier tourne en boucle dans ma tête la chanson de Seal, « love’s divine » .Pourquoi, je ne sais pas quoique. Si je sais, un peu mais l’admettre c’est repartir en arrière .
Coup de blues, coup de moins bien. J’ai pris sur moi depuis un peu et je crois que je suis beaucoup moins forte que je ne veux l’admettre . J’ai mal, mal à l’âme, mal au cœur, un poids s’est ré installé sur moi. Pas sur mes épaules, sur mon cœur.
Je croyais avancer mais je crois que surtout je m’aveuglais pour ne pas souffrir. Maintenant les limbes s’estompent et la douleur ré apparaît, les larmes aussi, je suis comme sortie d’anesthésie. J’ai des nausées tellement j’ai mal. Je tente de faire bonne figure devant les minimoys mais ça ne passe pas.
Pourtant j’allais mieux …. Ou peut être que je voulais le croire . D’avoir dû faire les inscriptions de tous les minimoys, les démarches de Supermec ont pas mal occupés mon esprit, maintenant que tout est fait, je crois que le câble mode actif sans réfléchir c’est rompu. Mon cerveau s’est remis en mode réalité . Je cherche à reprendre le contrôle de mes émotions mais aujourd’hui, je n’y arrive pas… Juste envie de fermer les volets, de m’allonger et de pleurer… Mais les minimoys sont là,donc ce sera volets ouverts, à tenter de jouer, de ne pas penser … Une amie vient de poster un article sur mon ange et je dois dire qu’il est tellement beau que les larmes sont venues toutes seules. Elle fait preuve de compréhension, de compassion et ça cela n’a pas de prix pour moi.
Cela doit être le fameux retour en arrière de temps à autre décrit par mon infirmière psy, j’espère ne pas en avoir beaucoup car cela fait trop mal.Je suis loin de guérir mais je voudrais au moins réussir à vaincre ma dépression, souffrir mais sans avoir un retour de bâton qui ressemble à un coup de couteau en plein cœur.
Une chose pourtant me réconforte, elle est bête mais tous les soirs lorsque je sors fumer ma dernière cigarette quelque soit l’heure, même si il y a pleins de nuages et bien il y a toujours la même petite étoile qui filtre à travers les nuages, toujours au même endroit, et tous les soirs je lui dit bonne nuit, je t’aime et surtout tu me manques…
J’aimerais tellement que tu sois fier de moi, tellement que tu sentes que j’arrive à vivre sans toi, mais il y a des jours ou ma tristesse prend toute la place et ces jours là je n’y arrive pas.
J’aimerais tellement t’embrasser encore une fois, te tenir dans mes bras.
Aujourd’hui il pleut, et comme dit le poème : il pleut sur ma ville comme il pleut son mon cœur .